Rachat de crédit immobilier : économiser plusieurs milliers d’euros

La baisse des taux d’intérêts s’inscrit désormais dans la durée. Ainsi depuis plus d’un an, les taux d’emprunt ne cessent de diminuer. Cette conjoncture inédite a de quoi en réjouir plus d’un. C’est le moment opportun pour…

La baisse des taux d’intérêts s’inscrit désormais dans la durée. Ainsi depuis plus d’un an, les taux d’emprunt ne cessent de diminuer. Cette conjoncture inédite a de quoi en réjouir plus d’un. C’est le moment opportun pour investir dans la pierre à moindre coût de financement. Pour ceux qui n’ont pas de projet immobilier à concrétiser, cette période peut aussi s’avérer fructueuse. Pour bénéficier des taux d’emprunt au rabais, il suffit d’avoir un ou plusieurs encours de crédits immobiliers. Dans ce cas, c’est par le biais du rachat de crédit immobilier que les emprunteurs vont économiser de l’argent.

Comprendre le mécanisme du rachat de crédit

Le rachat de crédit englobe deux types d’opérations financières. D’une part, le rachat de crédits est une solution de restructuration financière pour les foyers dont la charge d’endettement est trop lourde. Cette procédure constitue un regroupement de prêts. Le but principal est alors de réduire l’endettement du ménage en simplifiant la gestion du budget familial (un seul crédit, une seule mensualité) et en prolongeant la durée de remboursement initiale des emprunts. Cette solution de rachat de crédits est proposé par des organismes bancaires spécialisés. Pour y avoir accès, il sera nécessaire de solliciter les services d’un courtier spécialisé en rachat de prêts.

D’autre part, les français ont de plus en plus recours au rachat de crédit immobilier appelé renégociation de immobilier. A l’inverse de la restructuration financière, l’objectif est alors de réduire au maximum le coût du financement initial. Au vu des taux d’intérêts qui ont chuté depuis quelques mois, cette procédure est devenue très courante en France. Les emprunteurs qui ont financé un projet immobilier avant la baisse des taux peuvent être refinancés par les banques concurrentes aux taux en vigueur. Le rachat de crédit immobilier donne lieu à des frais annexes (pénalités de remboursement dans la banque initiale, frais de garantie hypothécaire). Mais en général, ces frais sont pris en charge dans le montant du refinancement.

La seule contrainte pour les particuliers qui souhaitent en bénéficier, c’est la nécessité de changer de banque. En effet, la banque qui refinance le projet va sans nul doute demander un engagement de domiciliation des revenus. Ce transfert de compte est désormais simplifié par des services bancaires qui prennent en charge les formalités administratives. Néanmoins, il est indispensable avant de contracter le rachat de crédits, de s’assurer que les frais de gestion bancaires ne sont pas trop onéreux.

Baisse de la durée ou des mensualités: Comment faire son choix ?

La baisse du taux d’intérêt du prêt contracté génère une diminution du coût de l’emprunt. Ce gain est loin d’être négligeable puisqu’il peut représenter plusieurs milliers d’euros. Le montant dépend du poids des intérêts dans le remboursement. Au fur et à mesure, la part d’intérêts payés par l’emprunteur décroît. Il est donc plus intéressant de lancer une procédure de rachat de crédit au cours des premières années d’amortissement.

L’emprunteur a alors le choix d’impacter la baisse du taux sur la durée ou bien directement sur la mensualité de crédit. La première possibilité permet d’amortir plus rapidement son emprunt, la deuxième est une opportunité pour réduire sa charge financière mensuelle. Le meilleur choix est avant tout celui qui s’adapte le plus aux priorités des débiteurs. Il est vrai que le gain réalisé est plus important dans le cadre d’une baisse de la durée.

La réduction de la mensualité est pourtant une solution à ne pas négliger. En effet, cette possibilité se distingue puisqu’elle propose un gain immédiat. Dès le mois suivant le rachat, les emprunteurs voient leur charge d’emprunt s’alléger. De ce fait, c’est un moyen d’anticiper une baisse des revenus nets versés par l’employeur dès 2018. En effet, le passage au prélèvement des impôts sur le revenu à la source, aura une incidence sur le budget des français.

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